Mon Haïti : Adoption en Haïti

Les news du site Mon Haïti

CITE SOLEIL : LA RENTREE DANS L'IMPASSE !

CITÉ SOLEIL : La rentrée dans l'impasse !
Timouns de cité Soleil
Sous le chaud soleil de Cité Soleil, les jeunes, torse nu, s'accroupissent dans un coin, jouent au damier ou se racontent leur misère. Les adultes se débrouillent, non sans peine, ou s'endorment de lassitude, de désespoir. Au bruyant quartier de Norway, Soleil 21, à l'est du plus grand bidonville du pays, la rentrée scolaire reste, pour tous, un sujet fort préoccupant.

Il est presque 13 heures, Joe et Jeannot, deux jeunes dans la vingtaine, conversent. Réciproque misère, prouesses juvéniles et rentrée des classes sont à l'ordre du jour. On est le samedi 9 août. Au quartier dénommé Norway, - Soleil 21 -, le soleil darde ses rayons. Les deux jeunes ignorent la visite de la viceprésidente de l'Espagne, Maria Teresa Fernandez de la Vega, et s'inquiètent plutôt de la présence renforcée des agents de la Police nationale et de ceux de la mission onusienne.

« Ici, raconte Joe, quand les casques bleus ou les babylon patrouillent, ils nous considèrent comme des larrons parce que nous nous rassemblons sous un arbre, sur les balustrades des maisons ou devant une cour. Mais ils ne comprennent pas que nous n'avons pas d'emplois, la seule alternative est de rester chez nous, avec nos enfants, nos frères et soeurs, qui, eux aussi, vont rester chez eux en septembre prochain ».

Et Jeannot d'ajouter : « Écoutez, je suis en rhéto et j'ai 26 ans. Cette année, la rentrée est très incertaine. On n'a pas d'argent et il n'y a pas d'espoir. Mon petit frère d'onze ans ne pourra pas porter l'uniforme de l'école nationale au point où mes parents se trouvent économiquement. Il est probable que j'aille apprendre la maçonnerie pour pallier cette situation ». Sinon, poursuit-il, « asid batri ap fini ak mwen ».

Plus loin, trois jeunes s'installent devant une petite table, pour jouer au damier. Arpentant les ruelles étroites de Norway, entourées de cases en tôles, des jeunes femmes en train de faire la lessive harcèlent tout visiteur. « On a faim ici, ne venez pas nous emmerder ou nous exploiter », lance une dame dans la trentaine. Deux de ses voisines, plus jeunes, questionnent en choeur : « La rentrée est pour demain, qu'avez-vous à nous offrir ? ».

À Cité Soleil, la rentrée des classes est sur toutes les lèvres. Dans les couloirs bétonnés de Norway, des dizaines d'enfant jouent au cache-cache et sourient à la caméra de la photographe qui nous accompagne. « On a faim. On a envie d'aller à l'école », répètent-ils tout souriant.

À quelques mètres de là, des charpentiers achèvent une barque qui servira, disent-ils, pour un voyage à destination des îles voisines ou de Floride ou les conditions de vie sont réputées plus clémentes.

Toutefois, grâce à l'exécution de nombreux projets d'adoquinage des ruelles, Cité Soleil n'est plus cette zone de non-droit aux quartiers marécageux. Encore que sur le littoral, les immondices et les excréments humains continuent de faire la guerre aux riverains et aux pêcheurs, particulièrement aux nez délicats.

Source: Le Matin

14-08-2008 - MesNews


UN JOLI BOOK

Plein de belles photos récentes sur Haïti.
accés au site avec des galleries de Photos sur Haïti

13-08-2008 - MesNews


UN CARTE DE PORT AU PRINCE

Merci Google Maps ...
Sur le site dans le menu adoption en Haiti,Rubrique Adoption haiti ..crêches; vous trouverez un plan de Port au Prince.
Accès à la page avec la carte Google Map

Cliquez sur les logos pour voir les bâtiments situés.
Cliquez sur agrandir si vous désirez collaborer à la carte en situant d'autres crêches ou d'autres bâtiments.

08-08-2008 - MesNews


UN FILM SUR TOUSSAINT-LOUVERTURE ??

L'acteur afro-américain Danny Glover, qui va réaliser un film sur le révolutionnaire antillais Toussaint-Louverture, a rencontré chez nombre de producteurs, aux Etats-Unis et en Europe, une réticence qui se résume en une question: "Est-ce un film de Noirs ?". "Vous n'imaginez pas le nombre de producteurs que je suis allé voir, aux
Etats-Unis et en Europe. Ils ont dit +C'est un superbe projet+, puis +Est-ce un film de Noirs ?+", affirme mi-narquois, mi-las, Glover, âgé de 61 ans. "Ils pensent tous qu'un film sans héros blancs ne marchera ni en Europe, ni au Japon... Quelqu'un doit leur prouver qu'ils ont tort !".
"J'espère y arriver", glisse-t-il à l'AFP lors d'un entretien, en marge d'un colloque sur la coopération cinématographique entre "les pays européens et le monde" dont il était l'invité, à la Cinémathèque française, à Paris.
Pour dresser le portrait de l'ex-esclave noir, leader d'une révolution haïtienne écrasée dans le sang, en 1802, par 20.000 soldats envoyés par Bonaparte - qui rétablit l'esclavage à Saint-Domingue -, Danny Glover doit réunir 30 millions de dollars. Quelque 18 M USD viendront de la "Villa del Cine", un organisme culturel
public vénézuélien créé en 2006 par le président Hugo Chavez, dont Glover est un
proche, dans le but proclamé de contrer l'hégémonie du cinéma hollywoodien. Le film, qui devrait réunir les acteurs Don Cheadle, Mos Def, Wesley Snipes et Angela Bassett, sera tourné au Vénézuéla, au début de l'année prochaine. "Je ne suis pas le premier à vouloir faire un film sur Toussaint-Louverture, avant moi, il y a eu Sergei Eisenstein, Anthony Quinn, Harry Belafonte, Sidney Poitier...", rappelle Danny Glover.Révélé par "La couleur pourpre" (1985) de Steven Spielberg, célèbre grâce à son duo avec Mel Gibson dans "L'Arme fatale", l'acteur a enchaîné les films d'action depuis près de trente ans et son premier rôle, modeste, dans "L'évadé d'Alcatraz" de Don Siegel avec Clint Eastwood, en 1979.Né à San Francisco, issu d'une famille originaire du Sud des Etats-Unis, il est connu pour sa conscience politique et son militantisme en faveur des droits des Noirs, contre la guerre en Irak ou l'usage des mines anti-personnel. Lié au grand cinéaste sénégalais Ousmane Sembène décédé en 2007 - il était présent à l'hommage national organisé à Dakar en juin -, discret co-producteur de "Bamako" du Malien Abderrahmane Sissako, Danny Glover estime que le cinéma "joue un grand rôle dans la vision que les hommes ont d'eux-mêmes". "J'ai grandi dans une société où l'Indien était +le Méchant+, et le Blanc, +le Bon+. Or, mes origines sont en partie amérindiennes, par ma mère et ma grand-mère", explique-t-il. "Et dans les premiers films où j'ai vu des Africains, ils étaient montrés comme des sauvages, des ignorants. J'ai voulu avoir une autre vision des choses", dit Glover, marqué à 20 ans, par les écrits des poètes Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, et leur revendication de valeurs culturelles et spirituelles propres aux Noirs, sous le nom de "négritude". "Mon arrière grand-mère est née esclave. Imaginez son émotion lorsqu'elle a vu ma mère, sa petite-fille, sortir diplômée de l'université en 1942 !"

05-08-2008 - MesNews


GHOSTS OF CITESOLEIL !!

encore un film sur Haïti !! qui se déroule dans Cité Soleil
Pas certains qu'il sorte en France....
site du film (en Anglais...)

02-08-2008 - MesNews


UNE FEMME PREMIER MINISTRE EN HAITI

La nomination de Michèle Pierre-Louis en tant que Premier ministre d'Haïti a été entérinée ce jeudi 31 juillet 2008 par le Sénat haïtien.

01-08-2008 - MesNews


ADOPTION : VERS UN SYSTEME PLUS EFFICACE

A voir si c'est plus efficace que la mise en place de l'AFA

Ouest France le 29/07/2008

Rama Yade, secrétaire d'État aux Droits de l'homme, et Nadine Morano, en charge de la famille, s'engagent à mieux coordonner les démarches à l'étranger et à les faciliter en France.
La France à la traîne de l'adoption internationale. Entre 2006 et 2007, le nombre d'adoptions à l'étranger a baissé de 20 % alors qu'en Italie, il a augmenté de 9 %. Une conséquence du « professionnalisme avec lequel certains pays approchent désormais l'adoption »,explique le ministère des Affaires étrangères. Aujourd'hui, 76 pays ont ratifié la Convention de La Haye sur la protection des enfants, rendant « les procédures plus complexes pour les adoptants ». En 2005, la France a créé une autorité centrale pour orienter les familles : l'Agence française de l'adoption (AFA). Une réforme « qui n'a pas produit les résultats escomptés », selon le Quai d'Orsay. En 2007, 38 % des enfants adoptés l'ont été par des démarches individuelles et à peine 20 % via l'AFA.

Une armée de volontaires à l'étranger. Calquée sur le modèle des Peace Corps américains (des volontaires en mission humanitaire), une équipe d'une trentaine de jeunes va jouer les intermédiaires entre parents qui veulent adopter et organismes locaux qui recueillent les enfants. D'ici une quinzaine de jours, une femme prendra son poste à Phnom Penh, au Cambodge. Fin octobre, ils seront une vingtaine, pour constituer un réseau de trente correspondants aux quatre coins du monde en 2009. C'est l'Association française des volontaires du progrès qui se charge du recrutement dès la rentrée. Profil recherché : être jeune - la moyenne d'âge des volontaires de l'association laïque tourne autour de 26 ans - et avoir terminé ses études, de préférence juridiques ou dans l'animation.

Augmenter le nombre d'enfants adoptables en France. En 2007, seulement 20 % des enfants adoptés étaient nés en France. Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, souhaite simplifier la procédure d'abandon d'un enfant, estimant qu'elle freine l'adoption. En 2006, sur 23 000 enfants placés par un juge, 219 ont été déclarés « délaissés », devenant adoptables. En théorie, le travailleur social a douze mois pour évaluer si la famille biologique de l'enfant a rompu totalement les liens avec lui. Dans son rapport sur l'adoption, Jean-Marie Colombani a constaté que 9 à 13 % des enfants n'ont pas été signalés alors qu'ils étaient en situation d'abandon.

Camille ROBERT.

29-07-2008 - MesNews


A L'HOPITAL DE BREST, LE DR MUNCK AIDE LES FAMILLE

Ouest France 29/07/08

BREST. - Elle est LA « spécialiste » des enfants adoptés dans le Grand Ouest, selon les familles qui viennent la voir. La pédiatre Marie-Reine Munck tient une consultation pour les enfants adoptés, à l'hôpital Morvan de Brest. C'est ce type de service que la secrétaire d'État à la famille souhaite ouvrir dans chaque région (1), pour informer et former les parents à l'adoption.

De plus en plus de demandes

À Brest, la consultation existe depuis une vingtaine d'années grâce au docteur Le Fur qui, voyant les nouveaux besoins, avait peu à peu pris en charge les enfants adoptés. En 2000, le docteur Munck a pris le relais de ces consultations « informelles », où elle reçoit aussi des parents avant l'adoption. « Ils viennent me voir avec le dossier médical de l'enfant, afin que je les informe et leur explique les termes techniques. » En aucun cas elle n'essaie d'influencer leur décision.

Une fois l'enfant adopté, les familles viennent la trouver lorsqu'un problème surgit, ou sur recommandation du médecin de famille. Sauf dans certains cas (hépatite B, retard de croissance), elle ne les accompagne que « ponctuellement ». Un suivi trop fréquent « ne serait pas bon pour eux, car ils seraient stigmatisés comme des enfants adoptés ».

Sans compter qu'elle n'a pas le temps : son agenda est plein. Cette année, elle a rencontré plus de 150 bébés, enfants et jeunes ados jusqu'à 15 ans. Un effectif en constante augmentation depuis « deux, trois ans ». La pédiatre est aidée d'une équipe d'infirmières et d'auxiliaires de puériculture, mais aussi des pédopsychiatres, des psychologues...

Écouter, rassurer, conseiller

Pour le docteur Munck, l'essentiel est dans l'écoute. Elle questionne au maximum « les parents pour connaître l'histoire de l'enfant, d'où il vient ». Y a-t-il eu des sévices ? Connaît-on ses parents biologiques ? Autant d'informations pour cerner le passé et parfois comprendre le présent. Comme dans les « troubles de l'attachement » ou « les problèmes d'alimentation : certains enfants dévorent car ils ont souffert de la faim ». À son arrivée en France, le bébé est parfois malade, ce qui a de quoi inquiéter les familles. Le médecin est là pour rassurer des couples qui « depuis des années attendaient leur enfant après avoir parfois connu des problèmes de stérilité ».

Après l'écoute vient l'examen médical. Avec dix ans d'expérience, le docteur Munck reconnaît les maladies liées au pays d'origine. Comme « les parasitoses cutanées et intestinales (gale, teigne) », chez les enfants d'Afrique et d'Haïti. « Le syndrome d'alcoolisme foetal » lié au parent biologique, chez les enfants d'Europe de l'Est. Ou, plus tard, « une puberté très précoce, vers 5-6 ans, chez les fillettes venues d'Afrique ». Autant de phénomènes plutôt rares chez les enfants nés en France. On comprend le rôle essentiel de ces médecins spécialisés.


Cécile RENOUARD.

(1) En 2005, le secrétariat d'État à la famille a mis en place une quinzaine de sites pilotes de Consultations d'orientation et de conseil pour l'adoption (Coca), en France.

27-07-2008 - MesNews


SABLE A LA BANANE

Préparation : 10 min
Cuisson : 35 min
Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 3 grosses bananes
- 125 g de sucre
- 125 g de farine
- 125 g de beurre
- 2 oeufs
- 1 sachet de sucre vanillé
Préparation :

Épluchez les bananes, coupez-les en rondelles, et mettez-les dans un plat à four beurré.
Dans un saladier, mettez la farine, le beurre fondu, le sucre, la vanille, les oeufs. Mélangez-les bien, et mettez cette pâte sur les bananes.
Mettez le plat au four (thermostat 6/180°C) et faites cuire 35 mn.
Des avis et des variations de la recette sur ce site
http://www.marmiton.org/recettes/recette_plusdavis.cfm?num_recette=17710
J'ai testé la recette les enfants ont adoré et les grands aussi !!!!

Bon appétit
Olivier.

24-07-2008 - MesNews


TITOUAN EN HAITI

Carnet de voyage Titouan Lamazou en HaïtiCarnet de voyage Titouan en Haïti
Résumé du livre:

Titouan a trouvé l'île de ses rêves, une île peuplée de marins et d'artistes. Il en a rapporté des portraits hauts en couleurs de ces peintres de génie accompagnés de quelques-unes de leurs oeuvres, mais aussi de nombreuses peintures et photos de leurs habitats, de leurs étonnants bateaux aux voiles multicolores qu'ils construisent inlassablement sur les plages et de leurs tap-taps, surprenants taxis locaux.

22-07-2008 - MesNews


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