Mon Haïti : Adoption en Haïti

Les news du site Mon Haïti

Hors sujet, mais super pour nos timouns

Voici de quoi passer de bon moment avec nos timouns!

Un livre de recette et un tampon pour faire ses biscuits maison !!!

02-11-2011 - MesNews


Du nouveau sur la reprise de l'adoption en Haïti

Adoption en Haïti (20 juin 2011)
La France étudie, en concertation avec les autres États d’accueil, les conditions d’une reprise des adoptions en Haïti, dans un contexte mieux encadré, permettant de garantir, dans l’intérêt supérieur des enfants et des familles, une plus grande sécurité juridique des procédures.
La signature, par la République d’Haïti, le 2 mars dernier, de la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, constitue un signal fort dans cette perspective.
Une délégation du Service de l’Adoption Internationale (SAI) dirigée par M. Jean Paul Monchau, ambassadeur chargé de l’Adoption Internationale participera à Port-au-Prince à la réunion du « Groupe de Montréal » du 20 au 24 juin.
Cette deuxième rencontre est co-organisée par le Secrétariat à l’Adoption Internationale du Québec et le Service de l’Adoption Internationale du Quai d’Orsay. Dix autorités centrales de l’adoption participeront à cette rencontre : Allemagne, Belgique flamande, Canada, Québec, Espagne, Etats-Unis, Italie, Pays Bas, Suisse, France auxquels s’ajouteront l’UNICEF et le bureau Permanent de la Convention de la Haye. Le Chili sera observateur.
La réunion de Port-au-Prince visera trois objectifs :
- des assurances des autorités haïtiennes sur un calendrier législatif conduisant au vote définitif de la loi réformant l’adoption ;
- un programme d’accompagnement des Etats d’accueil en précisant les engagements financiers de chacun des états ;
- l’engagement des autorités haïtiennes d’une ratification, dans les meilleurs délais, de la Convention de La Haye.
L’objectif de la réunion de Port-au-Prince est donc de réunir les conditions de la reprise des adoptions en Haïti avec l’application de principes conformes à la convention de La Haye. La France est le premier pays d’accueil des enfants adoptés en Haïti (653 adoptions en 2009, 992 en 2010).

22-06-2011 - MesNews


Un peu de poésie !

Il était une fois deux femmes qui ne s'étaient jamais rencontrées
L'une dont tu ne te souviens pas, l'autre que tu appelles "Maman"
Deux vies différentes dans l'accomplissement d'une seule, la tienne
L'une fut ta bonne étoile, l'autre ton soleil
La première te donna la vie, la seconde t'apprit comment la vivre
L'une te donne tes racines, ses dons, la seconde te proposa un but
L'une fit naître en toi l'émotion, l'autre sécha tes larmes
L'une t'offrit en adoption, c'est tout ce qu'elle pouvait faire pour toi
L'autre espérait avoir un enfant, et La vie la mena vers toi
Et maintenant quand en pleurant tu me poses les éternelles questions,

De qui suis-je le fruit ?

Ni de l'une, ni de l'autre mon enfant,tout simplement de deux formes différentes d'amour

09-02-2011 - MesNews


Adoptions en Haïti : "Nous ne sommes pas des trafiquants d'enfants"

Réponse à la tribune "318 enfants d'Haïti pour Noël !" signée par Pierre Lévy-Soussan et Sophie Marinopoulos publiée le 4 janvier sur Le Monde.fr.

Vous vous insurgez encore contre le rapatriement dit d'urgence des enfants d'Haïti en cours d'adoption, un an après le séisme, comme vous vous étiez insurgé l'an dernier. Le rapatriement en urgence est, selon vous, "un traumatisme".
Notre fille fait partie de ces enfants rapatriés en janvier 2010 dont le dossier comportait le jugement d'adoption, mais pas encore le passeport. Certainement il aurait été préférable d'aller chercher notre enfant, comme nous nous y étions engagés lors de notre visite en octobre et rester quelques semaines dans le pays. A son arrivée à Orly, nous avons reconnu la même enfant qu'avant le séisme dans sa crèche haïtienne : une enfant atrocement inhibée, sidérée, mutique. Si nous ne l'avions pas vue en octobre 2009, nous aurions attribué ce comportement de la même façon que vous : au traumatisme du séisme, du voyage et de l'arrachement à son milieu. Or toutes les observations au sujet de notre fille à Haïti ou même à Orly, concordent : jusqu'à ses trois ans et onze mois, elle était mutique avec les adultes.
Son arrivée à Orly ne nous a pas paru plus traumatisante que l'abandon précoce de sa mère, sa mort, l'abandon de son père un an plus tard et le consécutif séjour de quinze mois dans un lieu où, c'est peu dire, elle n'était pas investie en tant que sujet. Il ne faut pas pour cela s'en prendre aux nourrices qui, analphabètes, n'ont pas pu lire Dolto, mais à la situation de misère du pays que vous semblez ignorer. Les conditions de survie à Haïti font que la préparation psychologique à l'adoption n'est pas une priorité ! C'est avec nous, dès le deuxième jour de son arrivée, qu'elle a commencé à parler.
Comme vous le savez, ces enfants ont séjourné de deux ans à quatre ans dans ces institutions avec d'autres enfants non adoptables. Pendant ce temps, ils sont désinvestis affectivement par le personnel, car "en transition", en attente d'intégrer une famille adoptive. Le compte rendu haïtien du séjour de notre fille signalait qu'elle n'avait pas pris un centimètre, pas un gramme. A son arrivée, elle avait aussi plusieurs séquelles de malnutrition, un notable retard staturo-pondéral et de multiples affections, heureusement bénignes, une grande fatigabilité.
Elle est aujourd'hui métamorphosée : elle a rattrapé la taille, la capacité motrice et verbale des enfants de son âge, elle est sereine, capable de se concentrer, la relation avec ses parents et son frère donne l'impression qu'elle a grandi avec nous depuis sa naissance. Les débuts n'ont pas toujours été faciles et nous avons commis des maladresses plus graves que celles que vous dénoncez. Son évolution n'est pas le fait de parents extraordinaires, mais de parents qui l'ont investie comme un être irremplaçable, attaché à eux par le lien indissoluble de la filiation. Son évolution est paradigmatique de l'investissement parental comme seul pouvant aider la constitution du sujet.
UN MOINDRE MAL

L'arrivée de ces enfants n'a pas été réalisée de façon idéale mais cela reste un moindre mal plutôt qu'une prolongation indéfinie dans ces no man's land que sont ces institutions. Car pérenniser le placement dans ces lieux comme vous le préconisez dans les faits revient à multiplier les traumatismes, à accroître les risques de dysfonctionnement psycho-affectif et compromet in fine la réussite de l'adoption. Sans oublier les risques pour leur santé physique.

Nous ne sommes pas des "bienfaiteurs", nous sommes d'accord. Mais l'autre revers de la médaille se dévoile lorsque vous nous accusez de participer à une forme de "colonisation moderne". Bienfaiteurs ou néo-colonisateurs nous ne sommes toujours pas considérés comme parents ! Ce qui sape la difficile tache de parent adoptif qui consiste avant tout à créer un lien avec l'enfant et compromet l'intégration de l'enfant. Nous serions en droit d'attendre autre chose d'un spécialiste de l'adoption ! Enfin nous ne sommes pas des trafiquants d'enfants car malgré ce que vous insinuez, vous savez pertinemment que tous les enfants évacués ont un dossier validé par le ministère des affaires sociales haïtien qui atteste de leur adoptabilité et la majorité d'entre eux possède le jugement d'adoption.
Pour conclure, je vous rappelle que depuis février dernier, six enfants en attente sont morts, six enfants qui n'auront pas de séquelles psychologiques d'un "rapatriement d'urgence".
E. et S. Franco, parents d'un enfant rapatrié d'Haïti
Copie issue du Monde http://www.lemonde.fr/

14-01-2011 - MesNews


L'adoption des enfants haïtiens n'est pas une catastrophe

Le docteur Levy-Soussan, qui est sans doute un éminent psychiatre et psychanalyste, martèle depuis douze mois, à la suite du séisme en Haiti, son opposition farouche à toute mesure dérogatoire à la procédure classique d'adoption, quelles que soient les circonstances, et depuis quelques jours son indignation devant le récent accord franco-haïtien intervenu en ce sens. Cette thèse est très certainement respectable, mais suscite quelques remarques ou questions.
On s'étonne que depuis un an, alors qu'un certain nombre de non moins éminents psychiatres défendent les thèses inverses, seule celle préconisée par le docteur Levy-Soussan trouve un tel écho médiatique. On félicite son attaché de presse.
On est surpris que le fait que les enfants haïtiens récemment arrivés à Roissy aient eu l'air un peu perdus et hagards au milieu des nuées de caméras (ce qui semble assez logique) conduise le docteur à penser que ces enfants vont mal et seront nécessairement malheureux. On est très étonnés d'apprendre que le docteur Levy-Soussan voit en consultation beaucoup d'enfants haïtiens récemment arrivés et qu'ils vont tous mal. Ce médecin n'ayant pas suscité une affection démesurée chez les parents adoptants en Haïti, il est très surprenant de penser que bon nombre de ces parents sont allés le consulter avec leur enfant sitôt celui-ci arrivé en France.
On est extrêmement étonnés d'apprendre qu'en France, on peut adopter un enfant jusqu'à 70 ans, et on serait très heureux d'avoir un nombre significatif d'exemples étayant cette affirmation alléguée à plusieurs reprises par le docteur pour demander une réforme (sans doute nécessaire) de l'agrément.
On lit avec attention les propos du docteur sur le risque entraîné, pour ces enfants haïtiens vivant en orphelinat depuis des mois ou des années, par un déracinement trop brutal, et on serait heureux de connaître le temps minimum devant être passé en orphelinat sous les tentes et la menace du choléra pour limiter ce risque de déracinement : un an ? deux ? trois ? plus ?
On espère enfin et surtout, mais on n'ose en douter, que pour parler aussi abondamment et fermement d'un tel sujet, à savoir l'adoption post-séisme en Haïti, le docteur Levy-Soussan parle en pleine connaissance de cause, et s'est donc rendu à plusieurs reprises en Haïti depuis le 12 janvier 2009. Le contraire serait invraisemblable.
Enfin, on ne nie aucunement les difficultés liées à l'adoption en général, les problèmes posés en particulier par ces procédures d'adoption en Haïti, et la nécessité de mener des réflexions approfondies sur toutes ces questions, mais on est tout de même surpris par cette volonté acharnée et obsédante de présenter systématiquement sous un jour aussi sombre les parents adoptants et l'avenir des enfants adoptés.
Jean-Pierre Brouillaud, maître de conférences en droit privé
texte issue du Monde http://www.lemonde.fr/

14-01-2011 - MesNews


Il y a un an...

Mes pensées vont vers Haïti, en espérant que l'avenir sera meilleur pour eux.

Vous pouvez agir en parrainant une famille Haïtienne :
Parents d'Ici Enfants d'AilleursL'objectif n'est pas d'assister, mais de donner les moyens, l'impulsion nécessaire pour s'en sortir.
Un clic sur l'image pour accèder au parrainage.
Olivier.

12-01-2011 - MesNews


Problèmes juridiques pour les enfants arrivés d'Haïti à Noël

Message d'EFA :Enfance et Famille d'Adoption.
Les enfants évacués d'Haïti juste avant Noël sont arrivés avec des documents et des procédures à des stades très différents d'avancement.
Si tous ont une autorisation d'entrée sur le territoire français, certains ont un jugement d'adoption haïtien, d'autres ont simplement un apparentement validé par les autorités haïtiennes (IBESR). Tout cela pose des problèmes administratifs et juridiques complexes, notamment concernant le statut de l'enfant et l'ouverture des droits sociaux.
Les familles se seraient vu remettre à l'arrivée un document sans en-tête ni signature leur prescrivant les démarches judiciaires à entreprendre (ex: exequatur, tutelle, tiers digne de confiance).
Les juristes de la fédération se sont procuré ce document et constatent qu'il contient un certain nombre d'erreurs et d'inexactitudes qui pourraient confronter ultérieurement les familles à des difficultés juridiques.
La présidente d'Enfance & Familles d'Adoption, Geneviève Miral, a envoyé, le 6 janvier, un courrier à Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères et européennes, pour lui faire part de son analyse de ce document et pour solliciter un rendez-vous permettant d’envisager avec la ministre des dispositions plus adaptées aux différentes situations des familles.

Nous invitons donc toutes les familles à se rapprocher de leur association départementale d'EFA pour renseignements, conseils et soutien.
Accès à la liste de fédération départemental d'EFA

09-01-2011 - MesNews


Plénière et SAI : message de Haïti Collectif !

Au mois de juin 2010, le SAI a envoyé au TGI de Nantes un courrier, dont le contenu est, à ce jour, systématiquement repris par les parquets pour donner leur avis lors de dépôt de requête aux fins d'adoption plénière. Avec pour conséquence que de plus en plus de TGI refusent d'accorder l'adoption plénière.
Les éléments juridiques sur lesquels s'appuient aujourd'hui les juges des TGI pour refuser la conversion en adoption plénière sont les mêmes qui, il y a encore 6 mois, permettaient d'accorder la conversion.
L'effet direct est que les familles se voient contraintes d'accepter l'adoption simple ou de faire appel, mais avec, à ce jour des résultats peu convaincants. Le parquet de Toulouse a même fait appel de la décision du juge du TGI d'accorder la plénière !
Les principales conséquences de l'adoption simple sont connues par tous (demande ultérieure de la nationalité française, du changement éventuel du prénom et du nom (sauf s'il ont quand même été acceptés par le TGI), risque de différence de statut juridique pour les enfants d'une même famille, etc…)
Aujourd'hui la situation a évolué puisque les enfants en cours d'adoption avant le séisme finissent de rejoindre leurs familles.
Aux familles des derniers enfants arrivés un courrier a été remis dans lequel le SAI indique les démarches à accomplir maintenant que les enfants sont en France. Il prend en compte les différentes situations (avec ou sans jugement homologué et avec ou sans filiation établie).
Nous constatons que, dans tous les cas, il est fortement conseillé aux familles d'aller au plus vite afin que l'adoption simple soit prononcée. Il n'est nullement rappelé que, si un consentement éclairé est établi les familles peuvent attendre 6 mois et faire une requête aux fins d'adoption plénière. Et que, dans cette attente, l'enfant n'est pas sans statut juridique.
Nous ne pouvons donc que vous inciter à être très prudents et patients si vous envisagez de solliciter l'exequatur ou de poursuivre vos démarches une fois que le juge aux affaires familiales vous aura confié l'enfant.
C'est pourquoi nous vous conseillons donc de vous rapprocher de vos conseils juridiques, travailleurs sociaux, EFA...
Et surtout de CONTINUER DE NOUS INDIQUER OU VOUS EN ETES DE VOS DEMARCHES (TGI, avocat, jugements, appels…) en nous faisant parvenir les copies de vos documents, afin de poursuivre notre restitution d'informations individuellement ou sur le forum.
Stéphane Gignat pour le Collectif

09-01-2011 - MesNews


Meilleurs Voeux pour 2011 !

Voici un beau texte, pour cette nouvelle année :
Il était une fois deux femmes qui ne s'étaient jamais rencontrées
L'une dont tu ne te souviens pas, l'autre que tu appelles "Maman"
Deux vies différentes dans l'accomplissement d'une seule, la tienne
L'une fut ta bonne étoile, l'autre ton soleil
La première te donna la vie, la seconde t'apprit comment la vivre
L'une te donne tes racines, ses dons, la seconde te proposa un but
L'une fit naître en toi l'émotion, l'autre sécha tes larmes
L'une t'offrit en adoption, c'est tout ce qu'elle pouvait faire pour toi
L'autre pria pour avoir un enfant, et Dieu la mena vers toi
Et maintenant quand en pleurant tu me poses les éternelles questions,

De qui suis-je le fruit ?

Ni de l'une, ni de l'autre mon enfant,

tout simplement de deux formes différentes d'amour

bon cela vaux aussi pour les papas....
Olivier

05-01-2011 - MesNews


Accord FRANCO-HAITIEN

http://www.ambafrance-ht.org/spip.php?rubrique197
Accord pour le rapatriement des enfants en cours d'adoption
Sur ce lien, info de l'Ambassade de France et procédure à suivre.

15-12-2010 - MesNews


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