Mon Haïti : Adoption en Haïti

Les news du site Mon Haïti

DIARRHEES CHEZ UN ENFANT ADOPTE

Les diarrhées sont extrêmement fréquentes chez les enfants adoptés et peuvent devenir chroniques.

La première cause (et de loin) est la présence de parasites intestinaux.
Ils sont très fréquents, presque obligatoires et ce quelque soit le pays d’origine. Ils ne sont pas toujours identifiés par les laboratoires français qui n’ont pas l’habitude de telles bestioles.
Il ne faut pas hésiter à traiter même si rien n’a été identifié. Les traitements ne sont pas dangereux et peuvent bien soulager.
La deuxième cause est l’intolérance au lactose, très fréquente en particulier chez les petits africains et les petits asiatiques. Il s’agit d’une incapacité à digérer ce sucre trouvé essentiellement dans le lait. Cela peut être entretenu par une parasitose, c’est le plus souvent transitoire et cela passe au bout de quelques semaines ou quelques mois, mais cela peut aussi durer plus longtemps.
Il ne faut pas se contenter des explications trop souvent fournies, "c'est le changement de régime alimentaire" ou "c'est parce qu'il mange trop". Non, non et non, avant tout toujours penser aux parasites et touit faire pour les éliminer.


Voici la marche à suivre que je conseille.

1 – Faire réaliser un examen de Parasitologie des selles, en faire au moins trois répartis sur 10 jours en amenant à chaque fois les selles les plus fraiches possibles au laboratoire. En privilégiant un gros laboratoire, plutôt que le labo de quartier qui ne voit de telles bestioles que tous les 36 du mois. L’idéal ce sont les services de parasitologie que l’on trouve dans les CHU.


2 - Une fois ces examens faits, et sans en attendre le résultat il faut traiter :
- Fluvermal 1 cuillère à café matin et soir pendant 3 jours
- et Flagyl : 40 mg par kilo et par jour pendant 5 jours

3- Si cela persiste refaire une nouvelle série de parasitologies au bout d’un à deux mois, et refaire non pas une fois mais deux fois le traitement déjà décrit en laissant 15 jours entre les deux cures.

4- en cas de persistance il faut envisager l’intolérance au lactose. Les tests pour objectiver cette anomalie sont à mon avis peu fiables et d’utilité modérée.
Il faut arrêter toute alimentation lactée pendant un mois et voir ce qui se passe. Le lait doit être remplacé par un lait sans lactose pour nourrissons que l’on trouvera en pharmacie ou par du lait de soja pour nourrissons (voir la note plus bas sur les laits de soja). Les yaourts et les fromages peuvent être continués car le lactose y est digéré par la fermentation (qui a transformée le lait en yaourts ou fromage).
Si cela s’améliore au bout d’un, deux ou trois mois, on peut tenter de réintroduire petit à petit du lactose.

5- en cas de persistance, il faut envisager les autres causses de diarrhées chroniques qui sont aussi fréquentes chez les petits gaulois que chez les petits adoptés : allergie au protéines du lait de vache, maladie coeliaque, etc... maladies que tous les pédiatres connaissent bien.


Les produits parfois donnés pour des diarrhées en France n’ont jamais véritablement fait preuve de leur efficacité dans ces « diarrhées françaises bien gentilles » ils sont encore moins efficace sur les diarrhées tropicales, donc ce n’est pas la peine d’en gaver vos petits.

Les laits à la mode : amande, châtaigne, noisette et j’en passe ne sont absolument
pas adaptés à l’alimentation d’un nourrisson ils ont pour principal intérêt d’enrichir leur prescripteur et leurs fabricants. Je préfère les proscrire.

Il y a lait de soja et lait de soja. Ceux que l’on trouve au rayon bébé, fabriqués par les grandes marques de nutrition infantile (Guigoz, Gallia Nestlé, etc) correspondent à une alimentation équilibrée pour un nourrisson. Ce que l’on trouve au rayon diététique sont plus proches de l’eau que du lait par leurs qualités diététiques (quantité de protéines, de calories, de calcium) comme les laits à la mode précédemment décrits ils peuvent être dangereux. Les enfants ont aussi besoin de calories pour reconstituer leur tube digestif abimé et entre autres défauts ces produits n’en amènent pas assez.

Publié par Jean-Vital de Monléon sur son blog
http://leblogdeladoption.blogspot.com/
Lien présent dans la rubrique Adoption en Haïti

03-10-2008 - MesNews


DE L'IMPORTANCE DU BILAN SANTE A L'ARRIVEE

Quand un enfant est adopté et à de rares exceptions (enfant né en France ou venant d'un endroit particulièrment sûr), il nécessite un bilan médical.

Dire qu'il va bien et que c'est inutile de l'embêter n'est pas approprié : beaucoup de pathologies sont discrètes mais plus on s'en occupera tôt moins elles risquent de faire des dégâts. En France, la plupart des nouveaux-nés vont bien et pourtant ils ont droit à toute une batterie d'examen avant et après la naissance.

Dire que tout a été fait dans son pays d'origine témoigne d'une grande naïveté : la fiabilité des laboratories d'origine laissent à désirer, et en orphelinat on se contamine facilement.... quelques jours après les examens !

Dire qu'il faut lui laisser le temps de se poser est très gentil et serait une bonne chose si cela ne faisait pas perdre de temps, pour traiter une maladie qui peut évoluer défavorablement et..... être contagieuse.

Très important ce bilan d'arrivée peut être prescrit par n'importe quel médecin mais il n'est qu'une petite partie d'une VRAIE consultation d'arrivée qui ne peut être fait que par quelqu'un qui a de l'expérience dans l'adoption.

Ce bilan doit être précédé d'un examen médical complet qui pourra donner des indications sur d'éventuelles maladies et l'état nutritionnel.

Que dépister dans ce bilan :
-Des maladies graves d'évolution parfois discrètes : Sida, hépatite B, hépatite C, syphillis et tuberculose. En dehors de la tuberculose (voir le message consacrée à ce sujet) les autres maladies se dépistent par une sérologie (prise de sang).
-L'efficacité des vaccinations, parfois on a de très beaux carnets de vaccination complètement faux ! Pas la peine de tout contrôler mais les maladies qui ont les meilleurs taux d'anticorps (diphtérie et tétanos) et en fonction de ce taux on voit s'il faut repartir à zéro, se contenter d'un seul rappel ou de rien du tout pour l'instant.
- Un petit bilan général (numérationde formule, ionogramme sanguin, dosages des transaminases, de marqueurs nutritionnels) est aussi à faire.
-Si l'enfant a moins d'un an, il faut aussi rechercher les pathologies dépistées chez tous les bébés pendant la grossesse ou le séjour à la maternité : recherche d'une hypothyroïdie, d'une phénylcétonurie, d'une rubéole, d'une toxoplasmose.
-En cas d'origine asiatique ou africaine il faut dépister une malformation de l'hémoglobine (principal constituant des globules rouges) par une éléctrophorèse. Un prochain message fera le point sur ces maladies.
-Chez les petites filles âgées de plus de 4 ans, du fait du risque de puberté précoce (là aussi il y aura un message sur le sujet) un âge osseux est à faire de manière très rapide. Cet examen est utile aussi en cas de doute sur l'âge. Mauis ATTENTION l'âge osseux n'est jamais une parole d'évangile pour définir l'âge réel d'un enfant.
-Pour tous une série de trois examens parasitologiques des selles, en amenat des selles fraiches (et oui, c'est poétique) à un laboratoire qui a l'habitude de ces bestioles. Même en Europe de l'Est il y a pleisn de parasites dans les orphelinats.
-En fonction de l'examen clinique et au cas pas cas d'autres examens peuvent bien sûr être rajoutés.
par Jean-Vital de Monléon sur le blog de l'adoption

15-09-2008 - MesNews


SOLIDARITE HAITI

vendredi 5 septembre 2008
La Croix-Rouge réagit en urgence en Haïti après les passages de
Gustav et Hanna
La Croix-Rouge française intervient en urgence pour aider les
quelques 800.000 personnes touchées par la catastrophe. A la demande
de la Croix-Rouge haïtienne, c'est sur la région très touchée
d'Artibonite que la CRF va envoyer un avion contenant des kits de
première nécessité ce lundi 8 septembre. La CRF, qui a déjà une
équipe sur place dans le cadre de ses programmes long termes, a
envoyé 3 délégués supplémentaires spécialisés en logistique, en abris
et en eau et assainissement.
Pour aider cette opération, la Croix-Rouge française lance un appel à
don national affecté à cette crise.

Les Gonaïves, chef-lieu de l'Artibonite, est une ville très pauvre de
300.000 habitants déjà très touchée par Gustav. Les eaux atteignent
plus de deux mètres par endroit, le principal hôpital de la ville est
touché et les conditions sanitaires se dégradent très vite. Sur les
136 victimes d'Hanna en Haïti, 102 ont été tuées dans le département
d'Artibonite.

D'autres ouragans, dont Ike, d'une dangerosité classée niveau 4 sur
une échelle de 5, pourraient toucher l'île ce weekend selon le centre
national des ouragans de Miami, USA. Hanna n'était classé qu'en
catégorie 1 lors de son arrivée sur Haïti.Il y a quatre ans, la
tempête Jeanne avait fait 3.000 morts en Haïti, très vulnérable aux
inondations à cause notamment de la déforestation.

Aidez la Croix-Rouge française à apporter son soutien matériel,
technique et humain aux populations touchées par les ouragans
Faire un don en ligne
Ou adressez vos chèques à :
Croix-Rouge française
URGENCE CYCLONE ANTILLES
75678 Paris cedex 14

08-09-2008 - MesNews


C'EST QUOI CE MAGASIN ???

Le Magasin "Haïti chérie" dont je vous parle dans les news est un magasin que j'ai créer avec Zlio.
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07-09-2008 - MesNews


ADOPTION EN VENDEE !!!!

18:33 - lundi 01 septembre 2008
Adoption d'enfants: le Conseil général ne fera pas appel
Le conseil général de la Vendée considère "l'affaire terminée" et ne fera pas appel. Il a bien rédigé l'agrément sous les deux mois, comme lui demandait le tribunal administratif de Nantes, permettant à trois femmes vendéennes célibataires d'adopter un enfant. Chacune s'était vu refuser l'agrément sous prétexte "d'absence de figure paternelle au sein du foyer". Une affaire qui avait été fortement médiatisée, jusqu'à cette issue.
source Ouest France

01-09-2008 - MesNews


L'AUTORITE CENTRALE POUR L'ADOPTION !!!!

Le gouvernement prend des mesures pour faciliter l'adoption

Autorité centrale renforcée, création d'un fonds de coopération, réforme de l'agrément et adoption nationale facilitée : le gouvernement a présenté le 27 août au Conseil des ministres un plan pour relancer l'adoption en France et à l'étranger, en perte de vitesse.
Les deux secrétaires d'Etat qui se partagent le dossier, Rama Yade (Affaires étrangères) et Nadine Morano (Famille) se sont largement inspirées du rapport de Jean-Marie Colombani, remis le 19 mars à l'Elysée et qui dénonçait le manque d'efficacité du système français.

Une Autorité centrale pour plus de lisibilité
Alors que le nombre d'adoptions d'enfants français stagne au plus bas depuis plusieurs années, celui des adoptions internationales a chuté de 20% en deux ans (3.162 en 2007 contre 4.136 en 2005).
Pour rendre "plus lisible" l'adoption internationale et mieux la coordonner, le gouvernement donne à une Autorité centrale dépendant du ministère des Affaires étrangères le rôle de pilote et stratège. Ce service, doté de 22 agents, sera opérationnel au 1er trimestre 2009.
L'Agence française de l'adoption (AFA), organisme public créé lors de la réforme de 2005, et dont l'efficacité a été mise en cause par le rapport Colombani, devra signer une convention d'objectifs et de gestion avant la fin de l'année, qui permettra une meilleure évaluation de ses actions.
L'AFA, comme elle le souhaitait, se verra doter de la capacité juridique à financer des projets de coopération humanitaire, ce qui la placera dans la même situation que les OAA (organismes privés autorisés pour l'adoption).
Une partie des crédits publics de l'aide au développement sera par ailleurs consacrée aux projets de protection de l'enfance dans les pays d'adoption. La France jusqu'à présent est en effet pénalisée par la concurrence de pays, comme l'Italie, qui accompagnent les demandes d'adoption par des actions humanitaires.

Pour aider les familles sur place, un réseau de volontaires de l'adoption internationale est mis en place à titre expérimental. Ils seront présents dans cinq pays en 2008, vingt en 2009. Au niveau national, l'adoption des enfants en situation de délaissement parental ou pupilles de l'Etat sera facilité. La procédure d'agrément va aussi être mieux encadrée et les familles bénéficieront d'une préparation à l'adoption avant l'agrément.
source la Gazette des communes

En plus de l'AFA, encore une usine à gaz?
Formation des adoptants : c'est vrai qu'on adopte sans y réfléchir, avant l'agrément donc procédure encore plus longue...
Il va falloir un diplôme pour adopter ?
déja que si les conditions d'optention de l'agrément étaient appliqué à tous(avant de procréer) 60% n'y aurraient pas droit (60% : chiffre issu d'un magazine spécialisé des assistants sociaux)

01-09-2008 - MesNews


REGARD SUR LE NOUVEAU PLAN DU GOUVERNEMENT

Jean-Vital de Monléon
Ce pédiatre dijonnais est à la tête de la plus grande consultation européenne sur l'adoption. Référence en la matière, il revient sur son expérience et le nouveau plan du gouvernement.
LBP. - En quelques mots, pouvez-vous rappeler ce qu'est, et ce que n'est pas, l'acte d'adopter ?
Jean-Vital de Monléon. - « Pour les parents, cette décision est généralement motivée par un désir de créer ou d'élargir une famille. Pour l'enfant, l'objectif est de trouver des personnes humaines et aimantes pour grandir. Mais en aucun cas, l'adoption n'est un geste humanitaire : on n'adopte pas pour sauver une vie ! C'est malheureusement l'idée que s'en fait une grande partie de la population... »
LBP. - Menez-vous une action particulière contre ces préjugés ?
J.-V. de M. - « Au quotidien, des conférences, articles, me permettent de lutter contre ces idées reçues. Deux livres destinés au grand public m'ont aussi permis de clarifier les choses. Le premier, Naître là-bas, grandir ici (2003,Belin), essaie de faire le tour des réalités liées à l'adoption : les problèmes auxquels sont exposés les enfants, le temps énorme qu'il faut y consacrer... Le second, Les deux mamans de Petirou (2001,Hachette Jeunesse) s'adresse quant à lui aux enfants de 2 à 7 ans et est distribué dans les écoles par exemple, pour que les institutrices puissent expliquer la situation d'un enfant adopté lors de son arrivée dans une classe. »
LBP. - Vous-même avez 5 enfants dont 3 adoptés, et la thèse que vous rédigez tourne autour de ce sujet : d'où vous vient cet engouement ?
J.-V. de M. - « Trois choses ont déterminé mon intérêt pour la question. Tout d'abord, mon séjour de fin d'internat en Polynésie m'a fait réaliser combien les Français avaient une vision étriquée de l'adoption. Là-bas, la culture veut qu'on soit le parent de l'enfant qu'on élève, pas de celui qu'on fait. Hormis la dimension anthropologique de mes activités, la pédiatrie m'a fait découvrir des problèmes hormonaux chez les jeunes filles adoptées : leur puberté est plus précoce et je me suis senti une sorte de « mission » que d'en informer mes collègues par des études. Enfin, j'ai adopté à ce moment-là ma fille aînée et me suis rendu compte que cet acte menait à une parentalité à part entière. »
LBP. - « Être le parent de l'enfant qu'on élève » : est-ce naturel ou cela induit-il un apprentissage ?
J.-V. de M. - « Il faut apprendre. Indubitablement. Pour quelle raison ? Notre société reste encore très marquée par le droit du sang, et depuis quelques années émerge la notion de transmission d'un patrimoine génétique, qui marque encore plus les esprits. Il faut donc apprendre, en s'inspirant de l'expérience d'autres personnes, en découvrant d'autres cultures, que la filiation est autre chose qu'une affaire de sang ou de chromosomes. C'est le rôle des associations, des consultations, etc., que d'accompagner les parents dans ce sens. »
LBP. - Pouvez-vous nous dire quelques mots du Plan adoption discuté mercredi dernier au Conseil des ministres ?
J. -V. de M. - « Ce plan a deux facettes : l'une est internationale, l'autre nationale. Pour la première, il prévoit de mieux aider les familles qui veulent adopter à l'étranger en leur assurant une aide par les différents consulats. Jusqu'à maintenant, ces organes étaient seulement des garde-fous contre les trafics et n'assuraient pas de suivi. La plupart du temps, on remarque également que les pays d'origine ne voient pas l'adoption comme un service et demandent un échange : c'est pourquoi la France va déployer une action huma- nitaire dans les zones concernées.
Sur le plan national, on constate une certaine frilosité de l'adoption, puisque moins de 1 000 enfants sont pris en charge par une nouvelle famille chaque année. Le plan envisage donc des mesures pour faciliter cette démarche, qui aiderait probablement plus tôt les enfants qui en ont besoin. »
LBP. - Quelle influence aura ce projet sur votre activité ?
J.-V. de M. - « Depuis neuf ans, je fais vivre la consultation, qui voit un tiers des enfants adoptés de France. J'accueille les parents avant l'adoption, l'enfant à son arrivée, et lui assure un suivi psychologique et médical au sujet des problèmes qui auraient un lien avec cette démarche. De jeunes adultes me consultent d'ailleurs encore quand ils pensent que ce qui leur arrive est lié à leur adoption.
Concrètement, ce que j'attends surtout de ce plan est une aide financière, car aujourd'hui nous rendons des services à près de 500 enfants par an... en bricolant ! L'idéal serait d'avoir à Dijon deux médecins, une puéricultrice, un psychologue ainsi qu'une secrétaire, car pour l'instant je m'en occupe seul et sur mon temps de travail. Le but serait donc de se donner le temps de faire les choses correctement. Enfin, j'espère que les moyens se concentreront sur les consultations déjà existantes, pour ne pas disperser les compétences et privilégier la qualité plus que la quantité de l'offre de services. »
source le bienpublic

01-09-2008 - MesNews


HAITI :PROJET DE LOI SUR L'ADOPTION

Voici en téléchargement, un scan de l'avantprojet de loi 2007 sur l'adoption en Haïti.
télécharger le fichier (format pdf)

29-08-2008 - MesNews


RESEAU DES VOLONTAIRES DE L'ADOPTION

Le ministère des Affaires étrangères et européennes et le secrétariat d’État aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme ont décidé de lancer, en partenariat avec l’Association des Volontaires du progrès (AFVP), un programme expérimental de volontariat en faveur des enfants privés de famille.
Les volontaires de l’adoption internationale seront des jeunes engagés dans une mission de solidarité avec les enfants abandonnés ou orphelins dans les pays où les besoins sont les plus urgents. Ils relèvent du statut des volontaires de la solidarité internationale défini par la loi du 23 février 2005 et conduisent des missions sur le terrain de un à deux ans.
Les volontaires apporteront leur dynamisme, leur générosité, leur idéal et leur compétence à des projets de soutien aux orphelinats, aux centres d’accueil et de prise en charge, et aux centres d’éducation et de formation des enfants orphelins ou abandonnés.
Mais pour les enfants privés de famille un orphelinat, un centre, ne remplacera jamais ce qu’apporte à un enfant une famille. Et là, beaucoup d’efforts restent à faire.
Dans les pays d’abord, c’est la priorité, en mettant en oeuvre des dispositifs permettant de trouver des familles permanentes pour ces enfants. A l’international ensuite, lorsqu’il n’est pas possible d’apporter à ces enfants un avenir familial dans leur pays.
Les volontaires faciliteront l’information sur l’adoption pour toutes les familles, celles habitant dans le pays ou celles venant de France.
Sortir de l’orphelinat, un objectif prioritaire
La mission de chacun de ces volontaires sera centrée sur la nécessité de sortir les enfants le plus rapidement possible des institutions, en s’appuyant soit sur les ONG locales soit sur les associations internationales actives sur
le terrain, en étroite concertation avec les autorités du pays de mission.
Les volontaires devront également soutenir les projets d’adoption internationale conduits dans le strict respect des critères éthiques définis par la Convention du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale (Convention de La Haye) et de façon plus générale, les conventions relatives à la protection internationale des enfants.
Ils seront les interlocuteurs des opérateurs en adoption internationale présents sur le terrain, comme des familles engagées dans une démarche d’adoption internationale.
Enfin, en coopération étroite avec l’ambassade de France auprès de laquelle ils seront positionnés, ils devront contribuer aux projets de coopération institutionnelle et d’assistance technique qui permettent aux pays de s’organiser pour appliquer concrètement les procédures de protection de l’enfance et d’adoption internationale prévues par les textes internationaux.
Protection de l’enfance comme adoption internationale répondent à une exigence très forte d’éthique et de rigueur.
Au-delà de la formation générale dispensée par l’AFVP à tous ses volontaires, les volontaires de l’adoption internationale bénéficieront d’une formation complémentaire et approfondie animée par des experts de la
protection de l’enfance comme de l’adoption internationale.
Une fois le volontaire en mission, ces experts continueront d’exercer leur tutorat. Il pourra faire appel à eux pour toute situation complexe à laquelle il serait confronté au cours de sa mission. Le groupe des experts
comprend d’ores et déjà le Secrétariat général de l’Adoption internationale français, la Fédération Enfance et Familles d’Adoption, l’association Mouvement pour l’Adoption Sans Frontières. Il sera élargi au fur et à mesure du déploiement du programme.
Il contribue au financement des projets mis en oeuvre par le volontaire par la mobilisation de ses crédits de coopération et d’aide au développement dont un axe fort portera sur la protection de l’enfance abandonnée et orpheline et l’adoption internationale.
La coopération décentralisée des collectivités territoriales et des partenaires privés seront invités à s’associer au cofinancement des volontaires comme des projets engagés localement. Une conférence des contributeurs
réunira plusieurs fois par an l’État et ses partenaires pour définir les enveloppes allouées à chaque pays et chaque projet.
M. Jean-Marie Colombani présidera cette première conférence qui se tiendra courant octobre 2008.
Le réseau est ouvert par le lancement du programme « Cambodge » dès le mois d’août 2008. Un volontaire sera positionné sur place à compter de mi-août 2008 pour une durée de deux ans.
Il disposera pour la conduite de sa mission de crédits de coopération, d’aide audéveloppement, et d’assistance
technique. La gestion des crédits se fera selon les règles d’attribution traditionnelles des financements de projets.
Ce projet sera étendu à quatre nouveaux pays à partir d’octobre 2008. L’objectif est de couvrir vingt pays à partir de 2009.
Source: Ministère des Affaires étrangères et européennes – www.diplomatie.gouv.fr

28-08-2008 - MesNews


L’AFA AU BANC DES ACCUSES

source : L'Alsace
Marie-Lise Perrin
Depuis la création de l’Afa en 2005, le nombre d’adoptions à l’étranger a chuté de 20 %. Un mauvais bilan que les familles adoptantes attribuent à un manque de professionnalisme.

Les annonces de Rama Yade et de Nadine Morano n’impressionnent pas Hélène Marquié, présidente de l’association Cœur Adoption. D’abord parce qu’elle ne reconnaît pas dans ces propositions le rapport Colombani, « un travail de fond », remis à l’Élysée en mars 2008. « Ces mesures cherchent peut être à masquer que le rapport Colombani est resté lettre morte ? », assène Hélène Marquié.

Lettre morte

La réforme de l’adoption, qui a vu la création de l’Agence française de l’adoption (Afa) en 2005, n’a pas eu lieu selon Hélène Marquié. « Les structures existent mais elles ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Il faut qu’il y ait une reprise en main de la question avec une autorité centrale qui fixe les objectifs, qui régule et à qui on peut signaler les dérives ».

4 millions d’euros de budget

L’Afa concentre toutes les critiques : « Elle a été créée pour contrer les démarches individuelles, acccusées d’être la porte ouverte aux dérives. Mais les dérives les plus récentes — comme le tirage au sort des parents au Viet-Nam - ont été organisées par l’Afa elle-même ». Manque de professionnalisme, de connaissance du terrain, l’Afa n’est tout simplement pas à la hauteur de sa mission et de ses 4 millions d’euros de budget selon Hélène Marquié. Elle note qu’en 2006, 790 enfants ont été adoptés en individuel au Viet-Nam. Et qu’en 2007, l’Afa, qui a repris le monopole des adoptions sur le pays, n’a permis que 150 adoptions. Très en colère, Hélène Marquié estime que le gouvernement « balade » les associations depuis un an.

28-08-2008 - MesNews


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